Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Victor NOIRAULT

Victime du Devoir le 29 juin 1959

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 18ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Au cours de la soirée du lundi 29 juin 1959, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux assassinats commis entre partisans du Mouvement National Algérien et du Frontde Libération Nationale, un algérien abattait un rival dans la rue Ordener à Paris (XVIIIe).

La scène se déroulait devant témoins et provoquait l’intervention de Victor Noirault, quarante ans, sous-brigadier de police, alors que ce dernier ne se trouvait pas de service. Alors qu’il tentait de saisir le meurtrier dans la rue des Portes-Blanches, dépourvu de tout moyen de défense, il était lui même mortellement blessé par balle.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 23 mars 1919 à Paris (XVIIIe) de Vincent Noirault et Renée Devaux ; époux de Marie Renaud ; domiciliés n°91 Rue des Poissonniers à Paris (XVIIIe).

Victor Noirault fut décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec citation après 3 ans de service au 5e régiment de dragons. Entré dans l’administration le 1er février 1943 en qualité de gardien de la paix ; affecté au commissariat du 18e arrdt avec le grade de sous-brigadier le 16 février 1951.

Cité à l’ordre de la Nation ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ; mention “Mort pour la France” ; promu brigadier de police à titre posthume.

“Policier courageux et dévoué ; n’a pas hésité alors qu’il se trouvait hors-service, non-armé, à la poursuite d’un français musulman d’Algérie qui venait d’abattre sous ses yeux l’un de ses coreligionnaires. A été mortellement blessé dans son action de trois balles dans la poitrine.”

Sources et références

BODMR n°17 du 13/09/1959 — Crédit photo : Arch. PP SMAC, série KC ; restaurée et colorisée via myheritage.fr — État civil Paris Xe, acte de décès n°1959/2091 — Le Monde du 01/07/1959, Un gardien de la paix est tué par un terroriste qui venait de commettre un meurtre

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