Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Thomas HÉRY

Victime du Devoir le 03 novembre 1997

Département

Essonne (91)

Affectation

Sécurité Publique — Brunoy

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Dans la soirée du mercredi 29 Octobre 1997, trois policiers de la brigade judiciaire opérationnelle de Brunoy (Essonne) enquêtaient discrètement sur une série de cambriolages lorsqu’ils furent sollicités au centre commercial du Val d’Yerres à Boussy-Saint-Antoine. Les employés étaient attaqués par une bande de voyous.

L’équipage se rendait rapidement sur les lieux, gyrophare et sirène à deux tons en action. Alors que leur Peugeot 306 banalisée atteignait la courbe de l’Avenue Portalis, un automobiliste effectua une manoeuvre dangereuse à l’intersection de la Rue Talma. Le véhicule d’intervention vint violemment percuter un arbre.

Assis à l’arrière, le gardien de la paix Vincent Husser, vingt-quatre ans, mourut avant l’arrivée des secours. En position de conducteur, le gardien de la paix Thomas Héry, vingt-trois ans, était transporté à l’hôpital Beaujon de Clichy dans un état grave ; il succomba à son tour le 3 Novembre.

Seul survivant, le gardien de la paix Laurent Bressoles, vingt-six ans, fut admis à l’hôpital Henri Mondor de Créteil avec un enfoncement de cage thoracique important. Il en ressortait le 31 Octobre non sans séquelles physiques et psychologiques.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Né le 19 sept 1974 à Saulieu (Côte-d’Or).

Sources et références

BODMR n° 03 du 04/04/1998 — Fichier des personnes décédées en France (INSEE) — “Victimes du devoir” de Stéphane Lemercier, p. 207. éd. du Prévôt

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  1. Bonjour, je m’appelle Tom Vannier. J’ai eu 16 ans récemment et j’ai enfin eu le fin mot de l’histoire. Mon père, Jean-Marc Vannier était un bon ami de Thomas. lors de son accident il ne pu monter à l’enterrement mais, il me l’a dit, ça lui a brisé le coeur cet accident et surtout de ne pas pouvoir aller lui rendre un dernier hommage. A la base mon père voulait m’appeler Thomas mais ma mère trouvait ça trop long. J’ai toujours demandé pourquoi, c’est un super prénom, j’aurai aimé le porter. Et elle ne m’a jamais donner plus d’arguments. Cette semaine j’ai su pourquoi mon père voulait que je m’appelle Thomas et c’était pour lui rendre hommage. Malheureusement je ne porte pas ce prénom mais je veux le porter en hommage a Thomas Héry . Repose en paix Thomas

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