Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix stagiaire

Roland FRAMERY

Victime du Devoir le 19 juillet 1942

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 13e

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans l’après-midi du samedi 18 juillet 1942, deux hommes étaient surpris en train de projeter des engins incendiaires contre un bureau de placement tenu par les autorités allemandes, au N°58 Rue Clisson à Paris (XIIIe).

La clameur publique provoquait l’intervention du gardien de la paix Roland Framery, trente-deux ans, qui fut abattu avec une arme de poing par l’un des assaillants.

Un riverain qui tentait de les saisir également, M. Reynaud, quarante-trois ans, fut tué ; une fillette de sept ans, Mle Loiseau, était également blessée par balle.

Transporté à la Maison de Santé des gardiens de la paix, le policier succombait le lendemain. Les auteurs furent identifiés plus tard comme deux membres de l’Organisation Spéciale du parti communiste, Jean Cadet, vingt ans, et Eugène Dion, trente ans, lesquels agissaient dans le contexte d’une opération de la Résistance Intérieure Française.

Le 24 novembre, alors condamnés à mort par le tribunal du Gröss Paris pour actes de franc-tireurs, ils furent passés par les armes au Mont-Valérien.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 10 juillet 1910 à Menucourt (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) de Joseph Framery et Henriette Guerbois. Epoux de Simone Blondet ; père d’un enfant de deux ans et demi ; domiciliés 75 Avenue Dubois à Vitry-sur-Seine ; inhumé à Villennes-sur-Seine.

Roland Framery était entré dans l’administration comme gardien de la paix à la Préfecture de police de Paris le 1er novembre 1941.

Il fut cité à l’ordre de la Nation et nommé Chevalier de la Légion d’Honneur par arrêtés signés de Pierre Laval, lesquels furent annulés par la commission d’épuration administrative en 1946.

Son nom figure cependant au monument des Victimes du Devoir dans la Cour du 19 Août de la Préfecture de police, et dans la base des victimes civiles de la guerre 1939-1945.

Sources et références

Journal officiel de la République française, 7 mai 1948, p.5/64 — Journal officiel de la République française, 4 janvier 1946, p.6/32 — Journal officiel de la République française, 7 août 1942, p.2/28 — Crédit photo : Arch. PP SMAC, série KC ; restaurée et colorisée via myheritage.fr — État civil Arch. Mun. Paris 13e, acte de décès n°2766. — Site Mémoire des Hommes, base des victimes civiles de la guerre 1939-145 — Paris-Soir du 22/07/1942, p. 2/2 – Des terroristes tuent un gardien de la paix, un passant et une fillette de sept ans

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