Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur de police

Roger PÉNACÈQUE

Victime du Devoir le 18 juin 1944

Département

Vienne (86)

Affectation

Sécurité Publique — Poitiers

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 23 juin 1944, dans le contexte du débarquement des forces alliées et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, deux maquisards étaient interceptés par des sentinelles allemandes au cours d’une mission de liaison à Coussay-les-Bois (Vienne).

Roger Pénacèque, vingt-et-un ans, était inspecteur de police et avait facilité l’évasion de son camarade Jacques Poirrier, dix-neuf ans, interné au camp de séjour surveillé de Rouillé (Vienne) avant d’en abandonner le poste.

Tous deux étaient internés à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers puis condamné à mort par le tribunal militaire allemand 677 (Feldkommandantur, FK). Ils étaient fusillés le 4 juillet suivant sur le champ de tir de Biard.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Né le 26 avril 1923 à Saint-Nazaire (ex Loire-Inférieure) de Eugène, Henri, Victor Pénacèque, policier et d’Antoinette, Juliette, Jeanne, Marie Béroncle.

Entré dans la Police nationale probablement pour échapper au service du travail obligatoire dans les territoires occupés par le Troisième Reich, imposé aux jeunes français, Roger Pénacèque fut nommé inspecteur de police au camp d’internement administratif dit de « séjour surveillé » (CSS) de Rouillé (Vienne).

Dans la nuit du 10 au 11 juin 1944, les francs-tireurs et partisans français cantonnés à Sanxay, Rouillé et Saint-Sauvant attaquèrent le CSS et libérèrent les détenus.

Le jeune policier quitta ses fonctions à la suite de l’attaque et se présenta à Marcel Papineau, alias « capitaine Bernard » chef d’un maquis FTP rattaché au groupe FTP « Noël », et établi avec des maquisards locaux et des prisonniers libérés du camp de Rouillé dans le bois des Cartes sur la commune de Rouillé.

A cause de ses fonctions dans le camp, il fut soupçonné de collaboration par une partie du groupe, et la méfiance entoura la sincérité de son engagement.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; mention “mort en déportation” (MED)

Sources et références

Site Mémoire des Hommes (MPF, MED)

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