Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Roger AUZI

Victime du Devoir le 26 mars 1944

Département

Dordogne (24)

Affectation

Sécurité Publique — Périgueux

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 18 février 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la police de sûreté d’État et services de sécurité du parti nazi (Sicherheitspolizei undicherheitsdienst, Si.po – SD) organisa une importante vague d’arrestations dans le Périgord.

Elle appréhendait le commissaire René Gille, trente-deux ans, commissaire de police à Périgueux (Dordogne), effectivement membre du réseau Munich du SSMF-TR, lequel était accompagné de Roger Auzi, vingt-six ans, gardien de la paix pour menées subversives en faveur de la Résistance.

Internés à la caserne du 35ème régiment d’artillerie de campagne de cette ville pour y subir des interrogatoires par la police secrète du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.po), le commissaire fut par la suite transféré au complexe de Compiègne-Royallieu pour être déporté au camp de concentration de Mauthausen (il survécut).

Le 25 mars suivant, deux officiers allemands étaient tués par des maquisards près de la ville de Brantôme. Le lendemain, en représailles et conformément au “code des otages” pratiqué par l’Occupant, Roger Auzi fit partie d’un groupe de 25 prisonniers acheminés jusqu’à Brantôme pour y être sauvagement exécutés.

Le massacre fut opéré par la Brigade nord-africaine et par les Géorgiens du “Georgisches Infanterie Bataillon 799” rattachés à la 325e Division de Sécurité appelée aussi Division Brehmer ou division B (Wehrmacht et Sipo-SD).

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Né le 3 septembre 1917 à Cubjac (Dordogne) de Armand Marie Joseph Auzi et Léonie Leymarie ; époux de Marie Jeanne Buisson ; domicilié N°95 rue Victor Hugo à Périgueux.

Roger fut mobilisé en 1939 comme brigadier au 221ème régiment d’artillerie lourde de Division, et fut signalé comme prisonnier de guerre le 20 août 1940.

Activité résistante non renseignée ; recherches en cours.

Sources et références

https://maitron.fr/spip.php?article170821, notice AUZI Roger par Claude Pennetier, Dominique Tantin, Jean-Paul Bedoin, version mise en ligne le 21 février 2015, dernière modification le 21 janvier 2022.

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