Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Robert TRAON

Victime du Devoir le 31 juillet 1980

Département

Seine-Maritime (76)

Affectation

Sécurité Publique — Rouen

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Au cours de la journée du samedi 19 juillet 1980, alors qu’il progressait avec un peloton de la formation motocycliste de Rouen (Seine-Maritime), le gardien de la paix Robert Traon, trente-huit ans, était percuté par un véhicule conduit par une automobiliste n’ayant pas respecté l’arrêt absolu à un feu rouge fixe à l’angle des Rues du Mail et Malouet de cette même commune.

Transporté aux urgences du centre hospitalier Charles-Nicolle, sans jamais avoir repris connaissance, ce dernier décédait des suites de ses blessures le 31 juillet suivant.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Spécialité

Unité Motocycliste

Né le 7 février 1942 à Port Lyautey (ex-Protectorat français au Maroc) de Jean Traon et Françoise Féat ; époux d’Yvette Ponçin et père de deux enfants.

Entré dans l’administration le 1er octobre 1970, Robert Traon avait effectué son service militaire dans la Marine Nationale, pour une durée de trois ans suivant l’appel de sa classe en 1962 ; il travaillait dans le privé comme chauffagiste.

Affecté au corps urbain de Gonesse dans le Val-d’Oise, il décidait d’obtenir la spécialité de policier motocycliste et passait avec succès l’examen équivoque à l’école de police de Sens dans l’Yonne. Il fut affecté à la brigade motocycliste de Rouen.

Son épouse explique : “Nous avons fait construire un pavillon à Blacqueville. La maison n’était pas complètement terminée quand l’accident est arrivé. Dans mon malheur et celui de mes filles, je remercie Mme Chantioux (Assistante Sociale de cette époque) qui m’a aidée dans toutes sortes de démarches et l’équipe de motards qui m’ont bien entourée.
Désemparée, j’ai fait enterrer mon mari en Bretagne où se trouvait toute sa famille (il adorait la Bretagne). Mon mari était un bon père de famille, il adorait ses filles Valérie et Sandra et je suis sûre qu’il aurait tant aimé voir grandir ses trois petits enfants.
Je vous remercie pour votre démarche, pour toutes ses familles qui ont perdu un morceau de vie.”

Robert Traon est inhumé au cimetière de Plougasnou (Finistère).

Sources et références

BODMR n° 07 du 03/04/1981
Crédit photo : Yvette Traon (DR)
MyHeritage.fr, arbre généalogique de Jean-Yves Traon

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