Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Officier de police adjoint
Robert RÉTY
Victime du Devoir le 26 octobre 1961
Département
Seine-Maritime (76)
Affectation
Sécurité Publique — Rouen
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 26 octobre 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux assassinats ciblés de policiers, l’officier de police adjoint Robert Réty, trente-huit ans, fut tué d’une balle dans la tête par un inconnu à Alger.
Ce policier détaché de la sécurité publique de Rouen (Seine-Maritime) pour enquêter sur les activités subversives de Organisation Armée Secrète — OAS, circulait à pied dans la Rue Chopin, à El Biar, lorsqu’il fut assailli.
En raison du calibre utilisé et du lieu des faits, l’attentat fut attribué à un groupe de choc du Front de Libération Nationale — FLN.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 17 mars 1923 à Bourges (Cher) de Fernand Réty et Suzanne Dubois ; époux de Jeannine Langlois ; domicilié N°10 Rue Pillore à Rouen.
Robert Réty était entré dans l’administration le 1er juillet 1943 en qualité d’agent auxiliaire à Bayeux (Calvados). Il fut nommé inspecteur de police d’État le 1er avril 1945 à Caen, puis le 1er décembre 1953 à Caen. Nommé officier de police adjoint le 1er janvier 1960 à Rouen à la brigade des mineurs, il fut finalement recruté pour lutter contre les menées subversives de l’OAS en Algérie.
Il fit l’objet de la citation suivante : “Se donnant entièrement à sa tâche, M. RÉTY a fait l’objet de lettres de félicitations des services de la magistrature pour sa grande conscience professionnelle à la brigade des mineurs de Rouen. Volontaire pour une mission en Algérie où il accomplissait scrupuleusement son devoir, a été lâchement assassiné en service commandé le 26 octobre à Alger.”
Cité à l’ordre de la Nation ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume ; mention “Mort pour la France”
Sources et références
Le Monde du 28/10/1961 “Une employé de police blessé à Alger”
Le Monde du 27/10/1961 “Un inspecteur de police tué à Lager”
Base de données Léonore – archives nationales, notice c-126881 — Base des Morts pour la France de la Guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie — “De Gaulle, un homme dans l’Histoire” de Philippe Valode
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