Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix

Robert LEROY

Victime du Devoir le 12 janvier 1939

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 14ème

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Forcené retranché, périple meurtrier

Au cours de la matinée du 10 janvier 1939, le gérant d’un hôtel du quartier de Plaisance à Paris (14e arrdt), sis 104 Rue de Vanves, fit appel à police-secours après avoir été menacé avec une arme de poing.

Léon Daguerre, vingt-huit ans, proxénète notoire, recherchait une jeune femme y demeurant en garni dans le but de lui soutirer de l’argent.

Un fait similaire venait de se produire dans un autre hôtel du quartier Montparnasse, où le forcené avait tiré dans une vitrine. Ne la trouvant pas, Daguerre confronta les trois agents qui se présentèrent dans l’hôtel.

Il ouvrait le feu immédiatement et blessait grièvement au ventre le gardien de la paix Robert Leroy, trente ans, lequel succombera deux jours plus tard.

Retranché dans une chambre, Daguerre fut confronté à la brigade des gaz et un dispositif policier renforcé. Le corps du forcené était finalement découvert sans vie ; ce dernier s’était fait justice lui-même.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 1er septembre 1909 à Arpajon (Val-d’Oise) de Alexis Leroy et Léonie Robert. Célibataire ; domicilié 9 rue Commines à Paris (IIIe).

Entré à la Préfecture de police de Paris en qualité de gardien de la paix en 1934, Robert Leroy fut affecté à la brigade de nuit du 14e arrdt. Inhumé au cimetière d’Etrechy (Val-d’Oise).

Promu brigadier de police à titre posthume ; médaille des actes de courage et de dévouement – échelon Or.

Sources et références

Arch. Mun. Paris 13e, acte de décès n°183.
Le Petit Parisien, 11 janvier 1939 – Un forcené assiegé par la brigade des gaz

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.