Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

René RAPHANEL

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 10ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Retranché dans la mairie du Xe avec une trentaine de policiers insurgés et de francs-tireurs, le gardien de la paix René Raphanel, trente-deux ans, repoussait plusieurs attaques ennemies depuis le premier étage du bâtiment.

Il fut mortellement blessé en action et son corps transporté au poste de la Croix-Rouge de la Rue d’Albouy.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 4 septembre 1911 à Paris (XIXe) d’Antoine Raphanel, facteur des postes et de Rosalie Peyrese, concierge ; époux de Rénata Valzania et père d’un enfant.

Après avoir effectué son service militaire dans la Marine nationale, René Raphanel effectua plusieurs métiers avant de chercher une situation plus stable en sollicitant un emploi de gardien de la paix à la Préfecture de police.

Il débuta à la compagnie école le 27 novembre 1937 et fut affecté au commissariat du Xe. Décrit comme actif, énergique et ponctuel par ses supérieurs, sa promotion au grade de brigadier fut évoquée.

Sous l’occupation, il adhéra au réseau de Résistance “L’Honneur de la Police” en avril 1943.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article179321 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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