Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

René LAPOLE

Victime du Devoir le 16 avril 1945

Département

Oise (60)

Affectation

Sécurité Publique — Compiègne

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 8 juillet 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées suivant de le débarquement en Normandie et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la feldgendarmerie procéda aux arrestations de douze gardiens de la paix du commissariat de Compiègne (Oise).

Elles furent la conséquence de la capture la veille de deux responsables locaux du réseau “Front National Police”, Firmin Flamand, également policier de ce commissariat et Hubert Laffitte, ami de régiment qui l’avait recruté pour former un groupe d’action avec des collègues de son service.

Mis entre les mains de la redoutable police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei, GeStaPo) à Creil, tous étaient placés en détention au complexe de Royallieu et déportés le 18 août au camp de concentration de Weimar, Buchenwald (Allemagne nazie).

Quatre d’entre eux périssaient dans des conditions ignobles pendant leur déportation : Raymond Verpillat, trente-deux ans, Georges Hébert, vingt-trois ans, René Lecareux et René Lapole, vingt-quatre ans tous deux.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 16 novembre 1920 à Guiscard (Oise). René Lapole fut contraint par la force à l’évacuation du camp de concentration de Buchenwald provoquée par l’avancée des forces alliées le 17 avril 1945.

Douze kilomètres avant d’atteindre la ville de Mockrehna, alors qu’il était épuisé, une sentinelle SS le frappa à coups de pieds et de bâton, puis il fut exécuté d’une balle.

Son corps fut exhumé le 21 septembre 1948 et identifié le 22 février 1952. Rapatrié la même année, il repose au cimetière de sa ville natale.

Homologué militaire des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; statut “déporté-interné de la Résistance” (DIR) ; médaille de la Résistance (1954) ; médaille d’Honneur de la Police française (1960)

Sources et références

BODMR n° 20 du 01 septembre 1960 — Site Mémoire des Hommes (FFI, DIR) Site “Résistance 60”

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