Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix stagiaire

René JOLY

Victime du Devoir le 19 mars 1945

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 6e

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 3 octobre 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande à Paris, la police du renseignement et du maintien de l’ordre de la Shutzstaffel (SS) (Sicherheintsdienst – SD) mit en état d’arrestation René Joly, vingt-deux ans, gardien de la paix stagiaire en poste au commissariat du VIe.

Accusé d’aide à la désertion et de propagande gaulliste, il fut condamné le 2 décembre suivant à deux ans de réclusion par le tribunal militaire allemande du Grand Paris.

Transféré à la forteresse de Siegburg en Allemagne nazie pour purger cette peine, il y trouvait la mort le 19 mars 1945.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 31 mai 1921 à Sedan (Ardennes) de Antonin Joly et Antoinette Pierlot, René Maurice Joly fut privé d’instruction militaire par défaut d’appel de sa classe sous l’Occupation allemande.

Admis comme gardien de la paix à la Préfecture de police, il fut affecté au commissariat du VIe, et se rapprochait du réseau de résistance gaulliste à l’oeuvre “Honneur de la Police”.

Homologué militaire de la Résistance intérieure française (RIF) ; staut Déporté, Interné de la Résistance (DIR) ; mention Mort en Déportation (MED)

Sources et références

Arch. SMAC PP, photo série KC, restaurée et colorisée — État civil Sedan, N, 1944-198 — Site Mémoire des Hommes (RIF, DIR, MED)

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