Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Commissaire principal
René FRÉDY
Victime du Devoir le 23 novembre 1955
Département
ex Afrique Française du Nord (AFN)
Affectation
Sécurité Publique — Alger (Algérie)
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la soirée du 23 novembre 1955, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux attentats visant les forces de l’ordre, le commissaire de police du quartier de La Redoute à Alger, M. René Frédy, quarante-trois ans, était assassiné par un groupe armé du Front de Libération Nationale — FLN.
Ce dernier regagnait à pied son domicile sur le chemin des Crêtes lorsqu’il fut mortellement blessé par plusieurs tirs d’armes à feu, dont les projectiles l’atteignaient dans le dos. Régulièrement menacé de mort, son domicile avait déjà été visé par un attentat à la grenade.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Conception — Direction
Type d'unité
Unité de Gestion Opérationnelle, de Coordination ou d'Intendance
Titres et homologations
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 4 octobre 1912 à Alger (ex Algérie française) de Jean Joseph Frédy, inspecteur des postes et télégraphes, chevalier de la Légion d’Honneur, et Mathilde Félix ; époux de Charlotte Émilienne Huaut et père de trois enfants.
René Frédy fut nommé commissaire principal à la Direction Générale de la Sûreté Nationale en Algérie en 1938, en poste au commissariat du 9e arrdt de La Redoute, en banlieue d’Alger. Son frère Jean était également commissaire de police.
Le conseil municipal d’Alger présidé par Jacques Chevallier, ancien ministre du cabinet Mendès-France, lui rendit hommage en soulignant sa proximité avec la population musulmane.
Sources et références
Arch. état civil Alger, N, acte 1912-2628 — Le Monde du 25/11/1955 Un commissaire de police tué à Alger
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