Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
René FISCHER
Victime du Devoir le 21 août 1944
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris - Compagnie de Circulation
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 21 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, un groupe de policiers insurgés fut intercepté par des soldats allemands devant l’église Saint-Augustin.
À l’angle des rues de Laborde et Miromesnil, des allemands ouvrirent le feu sur leur véhicule. Alors qu’il tentait de se réfugier dans un immeuble, le gardien de la paix René Fischer, vingt-huit ans, fut fauché par des tirs. Son décès fut prononcé à l’Hôpital Necker à Paris (XVe)
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 14 octobre 1916 à Anizy-le-Château arrondissement de Laon (Aisne) de René Fischer et de Juliette Fischer ; époux de Blanche Trou ; domicilié à Levallois-Perret (Seine, Hauts-de-Seine).
René Fischer travailla pendant trois ans avec son père au bistro familial, puis devint d’octobre 1934 à août 1937 garçon-boucher dans trois boucheries différentes. Il effectua son service militaire du 2 septembre 1937 au 2 septembre 1939 chez les marins pompiers à Brest (Finistère).
Sur les conseils d’un ami de son père, ancien commissaire de police il postula pour entrer dans la police municipale. Il débuta le 16 août 1941, gardien de la paix il fut affecté dans une compagnie de circulation.
Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) – “Front National Police” ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH)
Sources et références
Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)
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