Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Raymond LUBINEAU

Victime du Devoir le 27 août 1944

Département

Val-d'Oise (95)

Affectation

GMR Chevreuse — Enghien-les-Bains

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 27 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération, le Groupe Mobile de Réserve “Chevreuse” était détaché pour la sécurité de la région d’Enghien, cantonné à l’établissement thermal, hôtel du Lac, où il avait rejoint les groupes de résistants locaux.

Alors qu’ils se trouvaient tous deux en embuscade avec un fusil mitrailleur face au passage à niveau de la rue du Professeur Dastre à Ermont (ex Seine-et-Oise ; Val-d’Oise), Raymond Lubineau, vingt-trois ans, et Yves Durand furent tués par des soldats allemands dans l’accrochage qui suivit.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité d'Appui Opérationnel — Service Spécialisé

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 25 février 1921 à Limoges (Haute-Vienne). Fils de René et de Raymonde Doussaint, époux de Renée Guillo. Domicilié 6, rue Édouard Charton à Versailles (78)

Sources et références

Service historique de la Défense, Caen ; Cote AC 21 P 86482 /

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  1. En fait, les deux gardiens de la paix ont d’abord été blessés au cours de l’accrochage. Abandonnés par leurs camarades qui ont dû se replier face au feu ennemi, ils ont été achevés au revolver à bout portant par des soldats allemands. Un troisième blessé, le brigadier Rouge, à échappé par miracle à la mort, la balle qui l’a frappé en pleine poitrine ayant évité le coeur.
    La mère du brigadier Lubineau a récupéré le corps de son fils aîné quelques jour plus tard, en l’extirpant d’un tas de cadavres regroupant une partie des victimes françaises des affrontements. Quatre ans plus tôt, elle avait perdu son mari, sous-officier de gendarmerie, tombé sous le feu d’un chasseur de l’aviation allemande sur le front de la drôle de guerre.
    In “Histoire de trois journées” par Marc Lussan, imprimé à Enghien par A.Steinbach

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