Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Raymond JACQ
Victime du Devoir le 04 juillet 1945
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris 16e
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 10 août 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande, le gardien de la paix Raymond Jacq, vingt-et-un ans, abandonnait son poste à la préfecture de police de Paris et se réfugiait en Bretagne.
Le jeune homme était effectivement visé par une réquisition en vue d’un transfert en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire imposé par le gouvernement de Vichy.
Réfractaire à cette obligation de se soumettre comme de nombreux français, il fut retrouvé, mit en état d’arrestation par les allemands, et emprisonné à Quimper.
En septembre 1943, il fut transféré à la prison de la Pépinière, puis à destination du camp de travail de Gotha en Allemagne. Il fut de nouveau emprisonné devant son refus de travailler pour l’ennemi.
Le 2 avril 1945, il fut transféré au camp de concentration de Buchenwald et exécuté par balle à une date inconnue dans la forêt de Webicht, proche de Weimar. Son corps fut découvert le 4 juillet suivant avec un document d’identité.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MED - Mort en Déportation
Né le 28 avril 1922 à Paris (XVIIIe) ; époux de Yvette Couvreux ; père d’un enfant ; domicilié 24 Rue de Lubeck à Paris (XVIe) ; inhumé au cimetière parisien de Pantin en 1948 dans une sépulture familiale.
Raymond Jacq fut réintégré à titre posthume en qualité de gardien de la paix.
Sources et références
Crédit photo : Arch. PP SMAC, série KC ; restaurée via myheritage.fr — Archives Arolsen DocID: 77118014 (RAYMOND JACQ) — “Au coeur de la Préfecture de police : de la Résistance à la Libération. (2ème partie), p.44, notice de Stéphane Longuet
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