Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier de police

Raymond GARNIER

Victime du Devoir le 18 avril 1945

Département

Mayenne (53)

Affectation

Sécurité Publique — Laval

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 9 mai 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française précédant le débarquement de Normandie, la police allemande mit en état d’arrestation Raymond Garnier, trente-quatre ans, brigadier de police au commissariat de Laval (Mayenne).

Effectivement impliqué dans une filière de sabotages et de fabrication de faux documents pour les réfractaires au service du travail obligatoire, il fut interné à Laval, puis à Belfort, jusqu’à sa déportation à destination du camp de concentration de Neuengamme (Allemagne nazie).

Évacué vers le camp de Bergen-Belsen suivant la progression des forces alliées, il mourut le 18 avril 1945 dans des conditions abominables.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 25 janvier 1910 à Saint-Berthevin (Mayenne) de Louis Garnier et Joséphine Leray ; époux de Bernadette Dorgère et père d’un enfant ; Pupille de la Nation.

Raymond Garnier fut mobilisé dans l’artillerie lourde en 1939 et cité à l’ordre de la division le 18 octobre 1940 : « Sous-officier plein d’allant, d’initiative et de courage, a toujours témoigné un complet mépris du danger, notamment en ramenant sous le feu de l’ennemi des éléments d’une colonne restés en panne. A une autre fois en maîtrisant les survivants d’un avion ennemi abattu ».

Entré dans la Résistance en 1942 alors qu’il occupe le poste de brigadier-chef de police à Laval, il était secrètement chef de groupe dans le réseau Libération-Nord.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’intérieur (FFI) et de la Résistance intérieure française (RIF) – réseau LIBERATION-NORD ; élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (1953) ; médaille de la Résistance (1946) ; médaille d’Honneur de la Police française (1960)

Sources et références

BODMR n° 20 du 01 septembre 1960 — Site Mémoire des Hommes (FFI, RIF, DIR, MED)

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