Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Pierre CORNET

Victime du Devoir le 01 septembre 1974

Département

Seine-et-Marne (77)

Affectation

CRS N°4 — Lagny-sur-Marne / Pomponne

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Gardien de la paix de l’unité motocycliste ; victime d’un accident de voie publique en mission de police routière ; décès survenu à Saint-Denis (93)

Biographie

Direction d'emploi

Compagnies Républicaines de Sécurité

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière

Spécialité

Unité Motocycliste

Né le 22 mai 1950 à Guînes (Pas-de-Calais)

Sources et références

BODMR n° 06 du 01/04/1975
Fichier des personnes décédées en France (INSEE)

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  1. Charles était le cousin de ma mère Marie Coppolino. Regrets, il nous manque toujours autant.

  2. Bonjour, Je suis le beau-frère de Charles. Que de souvenirs après 46 ans, j’ai encore cette vision lorsque son voisin également gardien de la paix est venu frapper à ma porte pour m’annoncer la nouvelle. Et que dire de ses obsèques, j’avais 22 ans à l’époque, le parcours entre Paris et Chartres, ou il a été enterré, m’a vraiment marqué en voyant tous ses collègues au garde à vous à chaque carrefours. Un très grand merci ainsi qu’une grande reconnaissance pour votre travail.

  3. Mon ami Charles ! Nous demeurions sur Pontoise. Nous faisions les trajets ensembles Pontoise-Paris et vice et versa. Dans les conversations, Charles disait : “Un jour vous verrez les gars, j’aurais ma photo a la une parce que j’arrêterais un grand truand.” Il faut dire qu’à l’époque le 18éme avait un réputation sulfureuse ! C’est vrai que c’était un fouineur dans le bon sens du terme ! Un soir place des Abbesses un car police est en ronde. Sans que nos collègues ne se doutent de rien des coups de feu claquent ! Le chef de Bord BRI atteint à la colonne vertébrale est condamné au fauteuil roulant a vie. Le chauffeur PARO est blessé à l’artère fémorale d’où une hémorragie importante. Une seule solution Charles met son doigt dans l’aorte pour faire la cesser. Il sauve la vie a son collègue. Par la suite nous apprenions que c’était Villoquet avec un complice qui voyant le car venir vers eux, ont cru qu’ils allaient être interpellés et ont fait feu. Puis ce jour, il venait d’un constat de pendu et coupa un petit morceau de corde en disant ça porta bonheur. Il était loin de s’imaginer ! A l’époque nous faisons les trajets en tenues panachées selon nos termes ! L’uniforme et par-dessus une veste civile. Je suis allé rechercher son sac dans le couloir des GAV au central 18, à l’époque rue de Mont Cenis, à la mairie. Je l’ai ramené chez lui à Pontoise. Un moment poignant ! Un moment inoubliable !

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