Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Paul SAMAK
Victime du Devoir le 18 août 1957
Département
ex Afrique Française du Nord (AFN)
Affectation
Sécurité Publique — Constantine (Algérie)
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la nuit du 18 août 1957, dans le contexte de la guerre d’Algérie de nombreux attentats visant les forces de sécurité, un véhicule-radio du commissariat central de Constantine (ex Algérie française) tombait dans une embuscade du Front de Libération Nationale (FLN).
Un nombre important d’assaillants les guettait de part et d’autre de la route et tirait avec des armes automatiques dans leur direction. Une grenade était lancé dans l’habitacle pour achever les blessés, dont l’un succombait quelques mois plus tard à l’hôpital.
Cinq policiers étaient tués dans l’attentat : le brigadier Abdesselem Abdesselam, quarante-et-un ans ; les gardiens de la paix Édouard Samak, trente-trois ans et Paul Samak, vingt-sept ans, tous deux frères ; les agents Abraham Attali ben Meyer et Paul Kalifa, dix-neuf ans.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
octobre
Sources et références
BODMR n°13 du 10/08/1958 — Le Monde du 20/08/1958, Quatre morts, un blessé
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