Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Commissaire

Mohamed OUAMRI

Victime du Devoir le 31 août 1961

Département

ex Afrique Française du Nord (AFN)

Affectation

Sécurité Publique — Constantine (Algérie)

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 31 août 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux attentats visant les forces de sécurité, le commissaire Mohamed Ouamri, quarante ans, était assassiné par trois individus devant son domicile aux Pins-Maritimes, station balnéaire située entre Maison-Carrée et Fort-de-l’Eau.

Son frère avait échappé à un attentat trois jours plus tôt, vraissemblablement ciblé par erreur à sa place. Il avait également déposé au procès des barricades, le 12 Janvier précédent.

Le commmissaire, qui au moment des événements travaillait au service des renseignements généraux d’Alger sous les ordres de M. Aubet et était chargé de la surveillance du Front national français de M. Ortiz, avait essentiellement déclaré que les membres de ce mouvement avaient tenté de l’enlever dans la nuit du 27 au 28 Janvier 1960, mais qu’il avait pu échapper à ses agresseurs parce qu’il se méfiait.

Si la tentative d’assassinat de son frère fut élucidée comme étant l’oeuvre d’un commando de trois hommes de l’organisation Armée-Secrète (OAS), mené par Claudius Courtois, le meurtre du commissaire n’a pu leur être imputé.

Courtois fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 8 août 1962.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité de Gestion Opérationnelle, de Coordination ou d'Intendance

Né le 14 décembre 1921 à Michelet, Alger (Algerie) ; époux de Kaïsa Hamdane et père de deux enfants ; inhumé à Tizi-Ouzou.

Mohamed Ouamri était inspecteur de police depuis 1945, affecté aux Renseignements Généraux d’Alger jusqu’en 1959, en charge des menées antinationalistes. Il était menacé à la fois par le FLN et l’OAS, qu’il était chargé de surveiller depuis 1960.

En juillet 1961, il était promu commissaire au titre de la promotion musulmane en police d’état, c’est-à-dire en sécurité publique, à Constantine. Poste qu’il ne rejoindra pas.

Sources et références

BODMR n° 04 du 22/02/1962 — BODMR n° 32 du 16/11/1961 — Archives Le Monde

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