Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Michel THOME
Victime du Devoir le 19 août 1944
Département
Pyrénées-Orientales (66)
Affectation
GMR Roussillon — Perpignan
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 19 août 1944, dans le contexte du débarquement de Provence et des combats pour la Libération de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le gardien de la paix Michel Thome, vingt-neuf ans, était mortellement blessé dans les combats autour de la caserne Saint-Jacques, Place du Puig.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)
Né le 3 juillet 1915 à Ponteilla (Pyrénées-Orientales) de Michel Thome et Marguerite Rebardy, cultivateurs.
Militaire de carrière dans l’Armée de l’Air, sous-lieutenant de réserve, Michel Thomé était entré dans la police nationale par le biais des emplois réservés, et intégrait le groupe Mobile de Réserve “Roussillon” à Perpignan.
Ce patriote fut chargé de mission de troisième classe du réseau “ALIBI”, lié aux services secrets britanniques de renseignements.
Il assurait des laisons à travers la frontière franco-espagnole. Ayant intégré les MUR (Mouvements unis de la Résistance), il fut membre de l’Action Ouvrière (AO).
Mention “Mort pour la France” ; homologué militaire des forces françaises combattantes (FFC) ; médaille d’Honneur de la police française.
Sources et références
BODMR n° 20 du 01/09/1960
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