Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Garde auxiliaire

Maurice FOURDRINIER

Victime du Devoir le 17 mars 1941

Département

Pas-de-Calais (62)

Affectation

Police Municipale et Rurale — Liévin

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Au cours de la nuit du dimanche au lundi 17 mars 1941, dans le contexte de l’Occupation et de la mise en place d’un couvre-feu, deux agents de police postés à l’angle des Rues Camille-Delbecque et Malherbe à Liévin (Pas-de-Calais) tentèrent de procéder au contrôle d’un cycliste porteur d’un sac à dos. Volontairement insensible aux injonctions, ce dernier exhibait de façon soudaine une arme de poing et tirait à plusieurs reprises sur les agents. Le garde auxiliaire Maurice Fourdrinier, cinquante-six ans, fut tué. Le meurtrier ne fut jamais identifié.

Biographie

Direction d'emploi

Police Municipale

Corps

Encadrement — Application

Né le 14 août 1885 à Wiry-au-Mont (Somme) de Joseph Fourdrinier et Victoire Garçon ; veuf, marié en secondes noces avec Flore Coirier et père de cinq enfants ; domiciliés N°11 Rue Basse à Angres (62).

Après avoir passé vingt-cinq ans dans la Gendarmerie, Maurice Fourdrinier était entré au service de la Société des Mines de Liévin comme garde particulier. Admis à la retraite le 1er août 1940, il s’était mis à disposition du commissariat de Liévin, comme garde auxiliaire. Professeur d’horticulture émérite en sus de ses fonctions de policier, il assurait la formation des jeunes policiers municipaux et jouissait d’une très grande estime parmi la population.

Médaille Militaire ; Officier du Mérite agricole ; Officier du Mérite académique ; Médaille d’honneur de la Police française – échelon Or

Sources et références

Journal officiel de la République française, 13 mai 1941, p.5/12 — Le Réveil du Nord, 18 mars 1941, p.1-2/4.

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