Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Brigadier de police
Maurice DOMERGUE
Victime du Devoir le 17 mai 1945
Département
Alpes-Maritimes (06)
Affectation
Sécurité Publique — Antibes
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 4 juin 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française préparant le débarquement en Provence, Maurice Domergue, quarante-et-un ans, était déporté vers le camp de concentration de Neuengamme en Allemagne.
Placé en détention au complexe de Compiègne-Royallieu depuis son arrestation à une date et dans des circonstances inconnues, ce brigadier de police en poste à Antibes (Alpes-Maritimes) faisait partie d’un réseau de Résistance isolé.
Il fut transféré au kommando de Schandelah pour la construction de la ligne de chemin de fer et le terrassement devant servir à l’usine d’extraction des schistes bitumeux, puis au camp de Wöbellin.
Le 2 mai 1945, le camp était libéré par l’armée américaine mais les sévices et conditions de détention eurent raison de sa santé. Il mourut libre le 17 mai 1945 dans la ville voisine de Ludwiglust.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
MED - Mort en Déportation
Né le 12 octobre 1903 à Saint-Jean-de-Ceyrargues (Gard) de Auguste Domergue et Rosa André ; époux de Henriette Roche.
Après une période de services militaires effectués dans les régiments d’infanterie dans les territoires rhénans occupés, Maurice Gabriel Domergue fut nommé gardien de la paix au titre des emplois militaires réservés dans la Police d’État de Nice ; puis il fut muté au commissariat d’Antibes à compter de juin 1942, comme brigadier de police.
Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué au grade de sergent au titre de la Résistance intérieure française (RIF)
Sources et références
Journal officiel de la République française, 18 déc. 1949, p. 3/32 (RIF) — Journal officiel de la République française, 9 août 1934, p. 61/72 (emploi réservé) — Arch. Nice, D, T, acte N°1946-237 (MPF) — Arch. Gard, matricule 1923-1481
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