Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Officier de paix

Martial COURTAT

Victime du Devoir le 15 juin 1944

Département

Puy-de-Dôme (63)

Affectation

GMR Auvergne — Clermont-Ferrand

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 13 juin 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et d’une intense activité de la Résistance, un groupe de trois maquisards était capturé par des soldats allemands alors qu’il se rendait en mission au Mont-Dore (Puy-de-Dôme).

Emmenés au siège du service de renseignement et du maintien de l’ordre (Sicherheitsdienst – SD) et internés à la prison militaire du 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand, ils furent sommairement exécutés probablement le 15 juin.

Parmi les victimes, Martial Courtat, vingt-cinq ans, officier du Groupe Mobile de Réserve (GMR) révoqué pour abandon de poste ; son corps fut découvert dans un charnier près d’Aulnat.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Commandement — Officiers de police

Type d'unité

Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 29 mai 1919 à Thizy (Yonne) de Alfred Courtat et Berthe Moret ; marié et père d’un enfant.

Entré dans la Police en 1942, en qualité d’officier de paix, mis à la disposition du préfet régional de Clermont-Ferrand, Martial Courtat était affecté au GMR Auvergne. Il entrait dans la clandestinité le 10 juin 1944 pour rejoindre le maquis de Saint-Genès-Champespe.

Homologué Lieutenant des forces françaises de l’intérieur (FFI) – Organisation de Résistance de l’Armée (ORA), groupe Eynard ; statut “déporté, interné de la Résistance” (DIR) ; élévé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume ; médaille de la Résistance (1961) ; Médaille d’Honneur de la Police française (1958)

Sources et références

BODMR n° 08 du 25/03/1958 — Le Maitron, notice détaillée de Huguette Juniet https://maitron.fr/spip.php?article200511

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