Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Marius BONNAUD

Victime du Devoir le 15 août 1944

Département

Vaucluse (84)

Affectation

Sécurité Publique — Cavaillon

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 15 août 1944, dans le contexte du débarquement de Provence et d’une intense activité de la Résistance française, Marius Bonnaud, trente-cinq ans, était capturé vraissemblabment par des soldats de la 8e compagnie du 3e régiment de la Division Brandebourg, unité de l’Abwehr créée en 1943 pour infiltrer les réseaux de résistance, et pour l’essentiel, composé d’agents collaborationnistes français.

Ce policier affecté au commissariat de Cavaillon (Vaucluse) fut conduit dans la localité voisine des Taillades, au Moulin Gamboni où cantonnait le détachement, il fut atrocement torturé à l’eau bouillante.

Son corps fut retrouvé dans un charnier de Robion, au quartier Saint-Jullian, à la périphérie du village, le 15 septembre 1944. Il se trouvait dans une fosse séparée de la fosse principale, pieds et mains attachés avec du fil de fer.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Né le 9 avril 1909 à Tarascon (Bouches-du-Rhône). Marius Bonnaud ne fut identifié par le tribunal d’Avignon que le 14 juin 1956.

Sources et références

Journal officiel de la République française, 25 février 1946

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