Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Officier de paix

Marcel MARMAIN

Victime du Devoir le 28 novembre 1944

Département

Creuse (23)

Affectation

GMR Limousin — Limoges

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Circonstances

Cause du décès

Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 28 novembre 1944, alors qu’il était entré dans la clandestinité pour rejoindre le maquis de la région de Limoges (Vienne), l’officier de paix Marcel Marmain, trente-quatre ans, mourut des suites d’une maladie contractée pendant les opérations de harcèlement de l’ennemi.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Commandement — Officiers de police

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 5 juillet 1910 au lieu-dit La Bédaudière, à Vouillé (Vienne), de Octave Marmain et Emilienne Abonneau ; époux de Renée Deunier et père de quatre enfants ; mariés le 22 avril 1930 à Chiré-en-Montreuil ; domiciliés 1 rue des Vieilles Carmélites à Limoges.

Adjudant chef dans l’armée active au 1er juin 1940, il est fait prisonnier au Stalag III à Luckenwalde dès le 21 du mois et s’évade un an plus tard. Il rejoint la France et l’armée d’armistice au 35e régiment d’artillerie divisionnaire. En 1943 après la dissolution de l’armée d’armistice, il demande à intégrer les Groupes Mobiles de Réserve.

A partir du mois d’avril 1943, il héberge et nourri de nombreux résistants, dont le chef de l’organisation de résistance de l’armée pour la zone sud, qui utilisait son domicile pour y organiser les réunions clandestines. Brigadier-chef en avril 1944, il est promu Officier de paix au GMR Limousin. Il permet dans l’ombre des convois d’armes et de munitions avec une voiture de liaison, destinées à l’Armée Secrète. Au cours de l’été, par des ordres donnés aux différents barrages, il a facilité la circulation dans la région de Limoges, des véhicules de la résistance. A compter du 21 août, il rejoint la résistance armée et une grande partie de son goupe.

Homologué lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur ; Croix de guerre ; mention “Mort pour la France”.

Sources et références

Service historique de la Défense, Caen – Cote AC 21 P 83001 (MPF
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 395248 (FFI)

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