Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Marcel LE PAPE

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 14ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués, s’emparaient de la Préfecture de police pour en assurer la défense et participer aux combats.

Après avoir pris son service au commissariat central du XIVe, le gardien de la paix Marcel Le Pape, trente-six ans, se dirigeait avec son corps-franc vers la Préfecture en automobile lorsque le groupe fut intercepté par plusieurs véhicules allemands et pris sous les tirs.

Alors qu’il prenait position avec un collègue pour répliquer, il fut mortellement blessé à la tête au Petit-Pont à l’angle du Quai Montebello (Ve).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 19 août 1903 à Plusquellec (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) de François Le Pape, cultivateur, et de Marie Guyomard ; époux de Francine Disez ; domicilié n°7 Rue de la Paix à Gentilly.

Après son service militaire effectué dans les régiments d’artillerie, Maurice Le Pape s’installait à Paris avec son épouse et prit un emploi de receveur dans la Société des Transports en Communs de la Région Parisienne (STCRP).

Il sollicita un emploi de gardien de la paix à la Préfecture de police et fut recruté le 26 janvier 1928, affecté au commissariat du XIVe. Sous l’occupation, il fut recruté dans l’Armée des Volontaires (AV), laquelle fut relevée par L’Honneur de la Police ; il assurait pour le groupe l’un des rôles d’instructeur pour le maniement des armes.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué Capitaine au titre des forces françaises combattantes (FFC) – réseau “Armée des Volontaires” ; des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article179294 , notice rédigée par Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH) — JORF du 13/07/1947 (FFC)

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