Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Brigadier de police

Marcel BAYON

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Val-de-Marne (94)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Saint-Maur-des-Fossés

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemaiun, après une lutte acharnée, le corps-franc “Ypres” tenait le pont de Bonneuil à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) lorsque le brigadier Marcel Bayon, quarante-cinq ans, était fauché par une rafale de fusil-mitrailleur tirée par l’ennemi.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 11 mai 1899 à Paris (IVe) de Joseph Bayon (policier) et de Jeanne Mignaton ; époux en secondes noces de Marguerite Beyer ; domicilié n°2 bis Rue Victoria à Saint-Maur-des-Fossés.

Après un engagement de quatre ans à l’Armée effectué dans les régiments de dragons et de cavalerie de Légion Étrangère, et effectué plusieurs campagnes en Allemagne et en Afrique française du Nord, Marcel Bayon fut admis comme gardien de la paix à la Préfecture de police le 16 mai 1924, en poste au commissariat du XIIe.

Très bien noté par ses supérieurs, il fut promu sous-brigadier en 1941, et adhéra sous l’Occupation au mouvement de Résistance “Libération-Nord” dès 1942. Fervent patriote, il cherchait à être réformé de la police, ne supportant plus son assujettissement à l’ennemi.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué sergent des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article178905 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.