Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Commissaire

Marc JORANDON

Victime du Devoir le 14 mars 1962

Département

ex Afrique Française du Nord (AFN)

Affectation

Sécurité Publique — Oran (Algérie)

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 14 mars 1962, dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie et de très nombreux attentats ciblant les forces de sécurité fomentés par l’organisation Armée-Secrète (OAS), le commissaire Marc Jorandon, quarante-trois ans, était assassiné par balles par un individu armé d’un pistolet 11,43 mm, au faubourg Boulanger.

La victime, chef de service au commissariat du 4e arrdt d’Oran (ex Algérie française), venait quitter le service et d’entrer dans son véhicule, stationné Rue Sergent-Blandan.

Nommé à Oran en mars 1961, il s’était vu confier le quartier musulman particulièrement sensible de la Ville nouvelle. Ouvertement opposé aux extrémistes des deux bords, il s’y était montré un adversaire de la violence. L’attentat fut revendiqué le lendemain par l’OAS.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité de Gestion Opérationnelle, de Coordination ou d'Intendance

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 6 janvier 1918 à Yzeures-sur-Creuse (Indre-et-Loire) ; marié et père d’un enfant.

Démobilisé comme aspirant pilote de réserve de l’armée de l’air à Tunis en 1943, Marc Jorandon y était devenu instituteur avant d’entrer dans le cadre tunisien de la police. Il était rapatrié en 1955 après l’indépendance de la Tunisie et intégré en 1957 dans la Sûreté nationale en Algérie à la circonscription de police de Milana et en février 1961 en sécurité publique à Oran.

Il devait être muté en urgence en métropole car il était très menacé à la fois par le FLN et l’OAS.

Cité à l’ordre de la division à deux reprises ; Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze et étoile d’argent ; Chevalier du Nichan Iftikhar de 1ère classe ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume ; mention “Mort pour la France”.

Sources et références

Base Léonore, norice de JORANDON Marc — Doc. SLHP, Michel SALAGER “Les policiers tués pendant la guerre d’Algérie. Un silence abyssal” — Archives Le Monde

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