Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Lucien DROLET

Victime du Devoir le 28 mai 1961

Département

Seine-St-Denis (93)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Aubervilliers

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Au cours de l’après-midi du dimanche 28 mai 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux attentats visant les membres des forces de l’ordre, Lucien Drolet, quarante-deux ans, sous-brigadier en poste à Aubervilliers (Seine ; Seine-Saint-Denis) fut guetté à la sortie du domicile de sa soeur par deux assassins du Front de Libération Nationale — FLN, Rue de Solférino.

A peine installé dans son véhicule, stationné face au N°32, il était la cible de plusieurs tirs. Transporté à l’hôpital franco-musulman de Bobigny (actuel hôpital Avicenne), il était déclaré décédé des suites de blessures par balles après son admission.

Le tireur, Amar Benhamouche, vingt-neuf ans, fut appréhendé encore porteur de l’arme du crime par une patrouille de gardiens de la paix.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 7 janvier 1919 à Outreau (Pas-de-Calais) de Arthur Drolet et Alice Adam ; époux de Odette Colomb ; domicilié N°167 Rue de Flandre à Paris (XIXe).

Mention “Mort pour la France”

Sources et références

Crédit photo : Arch. PP SMAC, série KC 12 ; restaurée et colorisée via myheritage.fr
État civil Paris XIXe, transcription N°1961/499
Le Monde du 30/05/1961 “Deux policiers tués à Boulogne et Aubervilliers par des terroristes algériens”

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