Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Louis LADET

Victime du Devoir le 22 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12e

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 22 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, des policiers insurgés du commissariat du XIIe vinrent prêter main forte aux cheminots composant principalement le corps-franc “Tante Jeanne”, aux prises avec l’ennemi à la Porte de Charenton (XIIe), près du cimetière Valmy.

Ces derniers venaient de faire prisonnier un groupe de soldats allemands isolé, mais qui se trouvait en fait en tête d’une unité plus importante, soutenue par une auto-motrailleuse.

Au terme de l’escarmouche, neuf résistants étaient tués, dont cinq policiers du XIIe ; le brigadier Paul Pégart, quarante-deux ans, et les gardiens de la paix Louis Ladet, vingt-quatre ans, Robert Jégou, vingt-trois ans, Henri Régnier, quarante-quatre ans, Simon Theurau, quarante-et-un ans.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 27 août 1913 à Payrac arrondissement de Gourdon (Lot) de Léon Ladet et Philomène Malgouillard ; époux de Henriette Laroche ; domicilié n°6 avenue de la Grange à Saint-Maur-des-Fossés.

Après avoir effectué son service militaire dans l’aviation et eu une brève expérience à la Société des transports en commun de de la région parisienne (STCRP), Louis Ladet fut admis à la Préfecture de police en qualité de gardien de la paix le 26 avril 1937.

En juin 1940, alors que l’Armée française a capitulé et qu’il se trouvait en position de congé maladie, comme de nombreux français, le couple partait en exode vers le Sud-Ouest de la France. Il fut révoqué en conséquence après enquête.

Après son itinérance, il demandait sa réintégration, laquelle fut acceptée le 17 juin 1941 ; il fut affecté au commissariat du XIIe où il se rapprochait d’un mouvement de Résistance.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué sergent des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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