Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Louis DE RIZ

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Seine-St-Denis (93)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Les Lilas

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Dans la soirée, un groupe de policiers insurgés du commissariat des Lilas se rendait en renfort pour la défense de la Cité par la Rue de la République ; il fut intercepté par des volontaires russes de l’unité Vlassov, dissidente de l’Armée Rouge et combattant pour le IIIe Reich.

Découvert avec sa carte de réquisition et son arme de service, le gardien de la paix Louis de Riz, quarante-et-un ans, fut sommairement exécuté. En ces heures insurrectionnelles, l’ennemi ne s’embarassait plus de faire des prisonniers.

Constatant le sort qu’il leur était promis, ses collègues ripostèrent et neutralisèrent les ennemis. Transporté à l’Hôpital Ténon dans un état désespéré, Louis de Riz mourut au cours de la nuit.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 4 juin 1903 à Tournavaux arrondissement de Mézières (Ardennes) ; fils d’Angelo De Riz, manouvrier, et de Marie Philomène Simonet ; époux de Jeanne Hénon.

Entré dans la police parisienne le 16 mai 1930 en qualité de gardien de la paix au commissariat des Lilas, Louis De Riz fut par la suite détaché au service des recherches.

Il était décrit par ses supérieurs comme un agent très bien considéré, excellent chauffeur, scrupuleusement honnête, faisant preuve d’un dévouement absolu et ne ménageant ni son temps ni sa peine. Sous l’Occupation, il appartenait au corps-franc “Romain” de Romainville.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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  1. Bonjour, je suis la nièce de Marcel Martin. Je suis heureuse d avoir cette photo. Je suis fière de lui. Son père a aidé la Résistance pendant la guerre. MARCEL a donné sa vie comme il disait à sa mère “” pour que ma petite sœur puisse vivre libre !! “”je vous remercie de ne pas l avoir oublié car ces hommes étaient des vrais héros !! MERCI D ÊTRE LÀ POUR NOUS PROTÉGER !! Certains français se comportent comme des voyous !! Mon pays a bien changé !! SURTOUT NE BAISSER PAS LES BRAS !! MERCI !!!!!

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