Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Louis CLAEYSEN
Victime du Devoir le 18 août 1944
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris 11ème
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la nuit du jeudi au vendredi 18 août 1944, aux prémices de l’insurrection parisienne et d’une intense activité de la Résistance intérieure française précédant l’avancée des forces alliées sur la capitale, un groupe de policiers était surpris par des sentinelles allemandes au cours d’une mission nocturne visant à neutraliser le site de Radio-Paris, sur les Champs-Élysées (VIIIe).
Au terme d’une escarmouche, Paul Dupont, trente-huit ans, était tué en action. Louis Claeysen, trente-trois ans, André Collibeaux, vingt-quatre ans et Raymond Perretin, trente-deux ans, furent capturés à bord d’un car police-secours qu’ils avaient détourné pour apporter armes et munitions sur le site.
Les captifs furent conduits à la caserne du Prince-Eugène, devenue forteresse allemande sous l’Occupation. Ils furent probablement exécutés le lendemain dans un lieu inconnu, leurs coprs ne furent jamais identifiés ou découverts.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
Né le 23 mai 1911 à Rosendaël arrondissement de Dunkerque (Nord) ; époux de Denis Albaynac.
Louis Claeysen était entré dans la police parisienne le 6 avril 1933 en qualité de gardien de la paix au commissariat du XIe arrondissement.
Décrit par ses supérieurs comme « discipliné, actif » pour son caractère « souple » et son « bon état d’esprit », il s’était distingué pendant un bombardement en 1943 en assurant la défense passive auprès des civils.
Mention “Mort pour la France” ; homologué Adjudant au titre de la Résistance intérieure française (RIF) – Front national Police – L’Honneur de la Police ; et aux forces françaises de l’intérieur (FFI)
Sources et références
Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Sites Mémoire des Hommes (MPF, RIF, DIR, FFI) — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie”
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