Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Léon FRÉNAY
Victime du Devoir le 29 août 1944
Département
Seine-St-Denis (93)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Le Raincy
Circonstances
Cause du décès
Accident de tir à l'entrainement ou en opération
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la nuit du 29 août 1944, dans le contexte des combats pour la libération de Paris et sa proche banlieue, un groupe de résistants montait la garde d’Honneur dans la Mairie de Clichy-sous-Bois (ex Seine), près du corps d’un officier du War-Office.
Un soldat américain en état d’ivresse manifeste venait manipuler un fusil lance-grenade devant deux policiers-résistants qui tentaient de l’écarter de la scène, et provoquait une explosion accidentelle.
Roger Ricou, vingt-sept ans, ainsi que le soldat à l’origine du tir étaient tués sur le coup. Léon Frenay, trente-deux ans, eut les jambes sectionnées et put raconter la mésaventure avant de succomber à ses graves blessures.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
Né le 8 septembre 1911 à Barlin (Pas-de-Calais) de Gabriel Frenay et Eugénie Dehaine ; époux d’Augusta Lecomte ; domicilié à Villemonble (ex Seine).
Mention “Mort pour la France” (1956) ; homologué caporal-chef des forces françaises de l’intérieur (FFI)
Sources et références
Arch. état civil, Le Raincy, D, 1944-186 — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF)
Laisser un témoignage
Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.