Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Léon BOUREY

Victime du Devoir le 13 juin 1940

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 17ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Au cours de la nuit du dimanche au lundi 10 juin 1940, deux agents cyclistes opérant en bourgeois repéraient un attroupement d’une dizaine de personnes devant les établissements Jaeger, à l’angle des rues Vernier et Bayen à Paris (XVIIe)br />
.Ils se faisaient indiquer que des cambrioleurs étaient peut être à l’oeuvre. Alors qu’ils pénétraient sur le site, le concierge de l’usine tirait par méprise avec une arme de poing sur le gardien de la paix Léon Bourey, trente-neuf ans.
Transporté à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, le policier succomba à ses blessures dans la matinée du 13 juin.

Le 24 mai 1941, la cour d’assises de la Seine condamnait le concierge à deux ans de prison pour coups mortels, bénéficiant des circonstances atténuantes.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Né le 1er janvier 1901 à Courcelles-Fremay (Côte-d’Or) de Louis Bourey et Louise Labbé ; époux de Marguerite Rosamel ; domiciliés à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Sources et références

État civil de Paris (XIIIe), acte de décès 1940/1942 — L’Œuvre, 24 mai 1941, p.3/4

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