Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix

Joseph SUIRE

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 7ème

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, au cours d’une lutte acharnée, une section de policiers insurgés attaquait un véhicule ennemi sur l’Avenue des Gobelins (XIIIe) ; le gardien de la paix Joseph Suire, trente ans, était mortellement blessé par des tirs de fusil-mitrailleur. Son décès fut prononcé à l’hôpital Necker (XVe).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 9 janvier 1914 à Grandchamp (Morbihan) de Clément Suire et de Amélie Rabaud ; époux d’Eugénie Reisacher et père de trois enfants ; domicilué n°20 Rue de la Glacière (XIIe)

Après une période de service militaire effectué dans les régiments du Génie, avec la spécialité d’opérateur radio, Joseph Suire fut admis à la Préfecture de police en qualité de gardien de la paix et affecté au commissariat du XIIe. Sous l’Occupation il adhéra au réseau de Résistance “L’Honneur de la Police” et devenait chef d’un groupe-franc de son arrondissement.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué sergent des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article221399 notice d’Annie Pennetier — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.