Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Joseph PIEYRE

Victime du Devoir le 27 août 1971

Département

Vaucluse (84)

Affectation

Sécurité Publique — Orange

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Forcené retranché, périple meurtrier

Le 27 Août 1971, un individu en état d’ivresse errait presque nu dans les rues d’Orange (Vaucluse) et fit l’objet de plusieurs appels à Police-Secours. A défaut de le trouver, l’équipage envoyé sur place réalisait une enquête de voisinage.

Identifié d’après les témoignages de riverains, deux gardiens de la paix se présentaient devant la porte du domicile de l’ivrogne. Les policiers sont en fait deux frères travaillant dans le même commissariat.

L’homme âgé de quarante-trois ans surgissait avec un fusil à la main, en présence de son épouse qui tentait de le retenir. Il tirait et blessait mortellement au ventre Joseph Pieyre, quarante-huit ans, sous-brigadier.

Son frère parvenait à désarmer le forcené et le maitrisait en lui portant plusieurs coups avec la crosse de l’arme. Suite judiciaire inconnue.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 9 mars 1923 à Val-d’Aigoual (Gard). Marié, père de quatre enfants.

Affecté au corps urbain d’Orange depuis 1962, il était décrit comme un homme pur, disponible et discipliné qui a très vite gagné la confiance de sa hiérarchie.

nommé au grade de brigadier de police à titre posthume et cité à l’ordre de la nation, ses obsèques officielles ont lieu à Orange en présence de nombreux officiels et d’une foule indignée.

Inhumé au cimetière de Prats-de-Mollo (Pyrénées-orientales).

Sources et références

Entretien avec Jean-Yves Pieyre (fils) Nouvelles du Vaucluse, article du 31/08/1971, “Les obsèques du sous-brigadier Joseph Pieyre”

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