Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Agent de la Sûreté

Jean MATTEI

Victime du Devoir le 12 juillet 1920

Département

Bouches-du-Rhône (13)

Affectation

Police d'État — Marseille

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Dans la soirée du lundi 12 juillet 1920, une rixe éclatait entre quatre tirailleurs algériens et deux guadeloupéens alcoolisés, Rue de la Loge à Marseille (Bouches-du-Rhône).

La scène provoquait une clameur et l’intervention d’un agent de la Sûreté, Jean Brand Mattéi, trente-trois ans, ignorant qu’une arme de poing venait d’être exhibée. Il venait saisir l’un des ivrognes lorsque son complice tirait à bout portant sur le policier, tué net devant le numéro 20 de la voie.

Le meurtrier fut identifié par la suite comme étant Gabriel Simplon, dix-neuf ans, et intercepté dans un paquebot où il s’était réfugié. Ce dernier argua qu’il pensait être éliminé par une bande rivale.

Le 9 mars 1921, la cour d’assises des Bouches-du=Rhône le condamnait au travaux forcés à perpétuité en colonie pénitentiaire de Guyane française. Il fut toutefois libéré le 11 mars 1946 et put regagner Marseille.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Né le 28 juillet 1887 à Loreto-di-Casinca (Haute-Corse) de Jean-Baptiste Mattei et Marie Antomarehi ; époux de Julie Allemand ; domicilié N°42 Rue Abbé-de-L’Épée à Marseille.

Engagé volontaire en 1905 pour une durée de cinq ans dans les régiments d’infanterie coloniale, Jean Brand Mattei entrait à la police d’État de Marseille mais il fut rappelé à l’activité à l’ordre de mobilisation générale. Il fut blessé par éclat d’obus le 5 novembre 1915. Reversé dans l’artillerie coloniale, il embarquait pour l’Indo-Chine.

Libéré de ses obligations militaires en 1919, il reprit ses fonctions à la sûreté marseillaise.

Sources et références

Arch. Marseille, état civil, D 1920-627
Arch. registres matricules Corse-du-Sud 1905-654
Le Petit Marseillais, 13 juillet 1920
Le Petit Marseillais, 14 juillet 1920 p.2/4 (photo)

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