Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur

Jean-Luc MOISAN

Victime du Devoir le 21 février 1979

Département

Loire-Atlantique (44)

Affectation

Sécurité Publique — Nantes

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Dans la soirée du mercredi 21 Février 1979, les policiers de la sureté urbaine de Nantes (Loire-Atlantique) étaient informés que Serge Grégoire, trente ans, évadé depuis deux mois de la maison d’arrêt de Caen, aurait trouvé refuge dans le quartier de la Petite-Sensive, Rue des Renards.

Le détenu purgeait une peine de quinze ans de réclusion criminelle prononcée en juin 1976 par la cour d’assises de Loire Atlantique à la suite d’une longue série de vols à main armée commis en Bretagne avec son jeune frère. Sa cavale l’emmena logiquement dans la région nantaise d’où il était originaire.

Les policiers mettaient rapidement en place un dispositif de surveillance aux abords du domicile. Le malfaiteur fut repéré alors qu’il quittait un immeuble, accompagné d’un individu, pour rejoindre un véhicule stationné sur le parking attenant, rue du Paraguay.

L’inspecteur principal Jean-Luc Moisan, trente-deux ans, saisissait le malfaiteur et tentait de le maitriser, mais ce dernier s’emparait déjà d’une arme de poing, tirait et le blessait mortellement.
Au terme de plusieurs échanges de coups de feu, le fugitif était retrouvé blessé et inconscient au pied d’un immeuble. Il devait décéder à l’hôpital au cours de la nuit.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 29 juin 1946 à Nantes (Loire-Atlantique) de Léon Moisan et Marie Josephe Vignard. Epoux de Jacqueline Urvois, père d’un enfant.
Très estimé de sa hiérarchie, il était affecté au groupe des “vols-violences” et rompu aux interpellations difficiles.
Cité à l’ordre de la nation [1] ; promu inspecteur divisionnaire de police à titre posthume.

Sources et références

BODMR n° 05 du 12/03/1980
BODMR n° 10 du 28/06/1979
[1] JORF du 24/02/1979 – page 463, “Citation à l’ordre de la nation”
Le Monde, article du 23/02/1979, “Un inspecteur de police et un malfaiteur tués au cours d’une fusillade à Nantes”

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