Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Jean-Louis MIGNOT
Victime du Devoir le 19 avril 1960
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris - Compagnie de Circulation
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la soirée du mercredi 19 avril 1960, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux assassinats d’agents de police fomentés par le Front de Libération Nationale — FLN, Jean-Louis Mignot, vingt-sept ans, gardien de la paix de la compagnie du 3e district, était abattu alors qu’il se trouvait sur un point de régulation du trafic urbain, Porte des Lilas à Paris (XIXe).
Ce dernier était en communication à une borne d’appel de police lorsqu’il fut approché de dos par trois algériens qui lui tirèrent dessus à six reprises avec des armes de poing cal. 7,65mm. Transporté à l’hôpital Ténon, il fut déclaré décédé des suites de six blessures par balles. L’un des assaillants était tué sur place.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
Né le 15 septembre 1935 à Paris (XIIIe) de Charles Mignot et Marie Louise Simon ; époux de Gisèle Crouzet ; père de deux enfants ; domicilié N°26 Rue Charles-Delescluse à Bagnolet.
Mention “Mort pour la France”.
Sources et références
BODMR n° 25 du 14/10/1960 — Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée et colorisée sous licence — Arch. état civil Paris (XXe), acte de décès N°1960/1043
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