Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Sous-Brigadier — Gardien retraité
Jean LANDUREAU
Victime du Devoir le 09 mars 1942
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 6 mars 1942, dans le contexte de l’Occupation allemande, le tribunal du Gross Paris siégeant Rue Boissy-d’Anglas (VIIIe) condamnait à mort plusieurs résistants inculpés de « trafic d’armes ».
Parmi eux figurait le gardien de la paix retraité Jean Landureau, cinquante-neuf ans, agissant effectivement sous le pseudonyme « Gabriel » dans un mouvement de Résistance en lien avec l’Intelligence Service britannique. Ce dernier fut passé par les armes au Mont-Valérien le 9 mars suivant.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 23 août 1882 à Bassens (Gironde) de Philippe Landureau et Françoise Monimeau ; époux de Marguerite Pucheu ; domicilié n°19 Rue Massias à Vitry-sur-Seine (ex Seine).
Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises combattantes (FFC) – réseau JADE AMICOL ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de chevalier de la Légion d’Honneur (LH).
Sources et références
Arch. 92, État civil de Suresnes, D, acte 1942-467 — Site mémoire des Hommes (MPF, FFC)
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