Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Inspecteur
Jean CORDIER
Victime du Devoir le 13 janvier 1944
Département
Rhône (69)
Affectation
Sécurité Publique — Lyon
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Au cours de la nuit du lundi au mardi 13 avril 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande, l’inspecteur de police Jean Cordier, cinquante ans, de la brigade des moeurs de Lyon (Rhône), confronta un soldat de la Luftwaffe, accompagné de deux prostituées sur le Cours Lafayette, à hauteur du N°134.
L’inspecteur chercha à désarmer le soldat qui le désignait avec son revolver et provoquait un tir. Le soldat fut tué net.
Mis en état d’arrestation par la Feldgendarmerie, l’inspecteur était battu, puis condamné à mort le 10 septembre suivant. Déporté à Francfort-sur-le-Main, il était fusillé le 13 janvier 1944.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Titres et homologations
RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
MED - Mort en Déportation
Né le 1er avril 1893 à Ouroux-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; époux de Marie Bonnot ; père d’un enfant.
Entré dans la police le 1er février 1920 en qualité de gardien de la paix, Jean Marie Cordier fut détaché comme inspecteur à la brigade des moeurs.
Mention “Mort en déportation” ; homologué au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF).
Sources et références
Site Mémoire des Hommes (RIF, MED) — Policier sous Vichy ; obéir, résister ? – Société Lyonnaise d’Histoire de la Police – Michel Salager, p.353
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