Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Agent de police

Imorin ARMAND

Victime du Devoir le 06 mars 1920

Département

Drôme (26)

Affectation

Police Municipale — Valence

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Au cours de la journée du samedi 6 mars 1920, un dispositif d’interpellation réalisé conjointement avec des inspecteurs de la sûreté et des agents de la police municipale de Valence (Drôme) était mis en place au N°32 Rue Saint-Victor, au domicile d’une jeune femme suspectée d’héberger un individu surpris en flagrant délit de cambriolage.

Maurice Théodore, trente-trois ans, redoutable malfaiteur entré dans la clandestinité, se trouvait sous le coup d’un mandat d’arrêt pour d’autres vols qualifiés émis par le parquet de Forcalquier.

Alors qu’il découvrait la souricière, Théodore exhibait une arme de poing et tirait à trois reprises en direction des agents. Il blessait mortellement l’agent de police Imorin Armand, quarante-deux ans.

La 10e brigade de police mobile était saisie de l’affaire et découvrait le fugitif deux jours plus tard à Montélimar, où il tuait encore l’inspecteur Humbert. Dans la fusillade, Théodore était abattu.

Biographie

Direction d'emploi

Police Municipale

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Né le 5 mai 1878 à Souspierre (Drôme) de Alexis Armand et de Camille Rollin ; époux de Marie Gauthier et père de deux enfants ; inhumé au carré militaire du cimetière de Valence.

D’abord ouvrier boulanger à Romans, Imorin Armand fut incorporé au 75e régiment d’infanterie pour une durée de 4 ans ; et libéré avec le grade de soldat de 2e classe/

Il intégrait la police municipale de Valence en 1906. Il fut réformé pour diabète à l’ordre de mobilisation en 1915, et put rester à ses obligations profesionnelles.

Sources et références

Arch. Dép. Drôme, acte de naissance Souspierre, année 1878, N°1 ; année 1906, recensement à Romans ; matricule 560, classe 1898, recrutement Montélimar — Journal de Montélimar, 13 mars 1920, p.2/6 — L’Avenir, 8 mars 1920, p.4/4 — Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 8 mars 1920, p.1/4 — Mort d’un Mobilard – Société Lyonnaise d’Histoire de la Police – Michel Salager

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  1. Bonjour
    C’était mon grand oncle (frère de mon grand-père paternel)
    J’ai pu par Internet trouver pas mal de renseignements (nom de l’auteur de l’homicide) mais je n’ai pu trouver l’endroit où il a été inhumé

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