Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Henri RÉGNIER

Victime du Devoir le 22 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 22 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, des policiers insurgés du commissariat du XIIe vinrent prêter main forte aux cheminots composant principalement le corps-franc “Tante Jeanne”, aux prises avec l’ennemi à la Porte de Charenton (XIIe), près du cimetière Valmy.

Ces derniers venaient de faire prisonnier un groupe de soldats allemands isolé, mais qui se trouvait en fait en tête d’une unité plus importante, soutenue par une auto-motrailleuse.

Au terme de l’escarmouche, neuf résistants étaient tués, dont cinq policiers du XIIe ; le brigadier Paul Pégart, quarante-deux ans, et les gardiens de la paix Louis Ladet, vingt-quatre ans, Robert Jégou, vingt-trois ans, Henri Régnier, quarante-quatre ans, Simon Theurau, quarante-et-un ans.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 18 septembre 1899 à Einville (Einville-au-Jard) arrondissement de Lunéville (Meurthe et Moselle) de Émile Régnier et de Adeline Potier ; époux de Lucie Hene ; père de deux enfants ; domicilié n°52 Rue de Strasbourg à Vincennes.

Après avoir effectué son service militaire dans l’infanterie, Henri Régnier ne put se résoudre à travailler comme son père dans les mines salines et fut admis à la Préfecture de polce comme gardien de la paix le 19 mars 1930. Il fut affecté au commissariat du XIIe et se rapprochait sous l’Occupation d’un mouvement de Résistance.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué caporal-chef des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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