Henri MORVAN

Le 30 juillet 1982, un vol à main armée était signalé dans le quartier du rond-point de Rennes à Nantes (Loire-Atlantique).
>br />Munis d’un signalement précis, deux policiers surprenaient le suspect en train de fouiller un sac à même le trottoir, contenant un butin de mille-huit-cent francs et du matériel de cambriolage..

Le malfaiteur se débattait vigoureusement et saisissait un pistolet 6,35mm. Il tirait à deux reprises à bout portant sur Henri Morvan, puis à une reprise sur Albert Vuaillat.

Ce dernier n’eut la vie sauve que grâce à une pièce de 5 francs restée dans sa veste, et qui avait dévié la trajectoire du projectile.

Le meurtrier fut interpellé dans la soirée dans un hôtel où il logeait avec sa compagne et une petite fille âgée de quatorze mois. Jacques Nème, trente-quatre ans, originaire de la région lyonnaise, venait de passer dix ans en prison pour de multiples vols qualifiés et violents ; il avait été libéré le 9 avril 1979 après avoir répondu d’une condamnation à quatorze ans de prison.

Le 14 octobre 1983, la cour d’assises de Nantes condamnait Nème à la réclusion criminelle dite à perpétuité, peine assortie d’une mesure de sûreté de vingt ans. Il est décédé depuis.