Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Henri LIGER

Victime du Devoir le 25 août 1944

Département

Val-de-Marne (94)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Vincennes

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Circonstances

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 25 août 1944, dans le contexte des combats pour la libération de Paris, une automitrailleuse ennemie déployée sur le Cours des Maréchaux (XIIe) faisait feu en direction de francs-tireurs répartis aux abords du Château de Vincennes.

Alors qu’il progressait à la tête de son corps-franc, le gardien de la paix Henri Liger, quarante-six ans, était fauché par une rafale.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 15 juin 1898 à Saint-Vincent-des-Près arrondissement de Mamers (Sarthe) de Hilaire Liger et de Louise Morel ; époux de Eugénie Gallay ; domicilié n°156 rue Diderot à Vincennes.

Après une période de services militaires effectués dans les régiments du train des équipages militaires (ETEM) et avoir effectué plusieurs métiers, Henri Liger fut admis comme gardien de la paix par la Préfecture de police en 1925 et affecté au commissariat de Vincennes.

Très aguerri au travail de voie publique, il fut félicité à plusieurs reprises au cours de sa carrière après des arrestations remarquables. Il obtenait le Diplôme d’Honneur du gardien de la paix de la part du Président de la République.

Nommé sous-brigadier le 1er juin 1938, son parcours exemplaire fut stoppé par des symptômes de congestion cérébrale provoquant de violentes céphalées et des troubles nerveux, qui furent interprétés par sa hiérarchie comme des signes d’ivresse.

La commission de discipline décida de sa révocation le 25 juin 1940 avant d’avoir pu produire des certificats médicaux justifiant son état de santé. Il n’obtint jamais la révision de son dossier qui ne fut jamais considérée sous l’Occupation allemande.

Maintenu comme manoeuvre à la Cartoucherie de Vincennes, il entrait dans la Résistance et devenait chef d’un corps-franc de ce secteur.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée et colorisée avec My Heritage — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH) — Le Maitron, notice de Daniel Grason : https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article191864

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