Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Henri GERBAUD

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, quatre policiers se rendaient au n°217 rue de Bercy (XIIe) dans le but de procéder à l’arrestation d’un agent français de la police secrète d’État allemande (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.po).

Repérés par des officiers allemands depuis un hôtel voisin, ils étaient faits prisonniers et conduits au fort de Vincennes. Ils étaient fusillés le jour même devant l’une des trois fosses communes.

Il s’agissait des gardiens de la paix Marcel Gandriaux, trente-sept ans, André Soladier, trente-neuf ans, Henri Gerbaud, trente-cinq ans, et Jacques Lecomte, vingt-quatre ans.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 25 avril 1909 à Trois-Fonds (Creuse) de François Gerbaud, tailleur de pierre et d’Annette Vernaudon, couturière ; époux de Suzanne Tapissier et père d’un enfant.

Entré dans la police parisienne en décembre 1937, Camille Henri Gerbaud fut affecté comme gardien de la paix au commissariat du XIIe, puis comme affecté spécial.

Sous l’Occupation, il adhéra au mouvement de Résistance “L’Honneur de la Police” à compter du mois d’avril 1944.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; statut déporté, interné de la Résistance (DIR) ; homologué sergent au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH) ; citation à l’ordre de la Nation (CN).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185448 notice rédigée par Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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