Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur

Henri FERROUILLON

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 20ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Dans la soirée, alors qu’il a lutté tout le jour, l’inspecteur Henri Ferrouillon, trente-huit ans, était fauché par une rafale de fusil-mitrailleur sur le Parvis de Notre-Dame, à l’angle de la Rue d’Arcole (IVe). Plusieurs de ses collègues seront tués sur ce même barrage.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 23 juillet 1906 à Tignieu-Jameyzieu (Isère) de Jacques François Ferrouillon et Élisabeth Marie Chemin, hôteliers à Saint-Laurent-en-Royans (Drôme) ; époux de Francine Joséphine Chatton ; domicilié n°3 Rue Émile-Gilbert (XIIe).

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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  1. Abel PAILLOT est mon oncle, c’était le frère ainé de mon père Claude PAILLOT le cadet. Quand j’étais une petite fille mon père nous amener à la préfecture de Paris honorer sa mémoire…

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