Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Henri CHARTIER

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain matin, alors qu’il se rend au commissariat du XIe muni de sa carte de réquisition et de son arme de service, le gardien de la paix Henri Chartier, quarante-quatre ans, était intercepté par des sentinelles allemandes à l’angle de la Rue Ledru-Rollin et de l’Avenue de Lyon.

Conduit au fort de de Vincennes, il subissait le sort de nombreux insurgés, et était fusillé sommairement dans l’une des douves.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 29 décembre 1900 à Thury arrondissement d’Auxerre (Yonne) d’Antoine Chartier, cocher, et d’Octavie Lenoir, modiste ; époux de Thérèse Pin et père de deux enfants.

Après avoir effectué son service militaire dans les régiments de tirailleurs algériens, et participé à la campagne du Levant, Henri Chartier sollicita un emploi de gardien de la paix à la Préfecture de police et débuta en novembre 1922 au commissariat du XIe. Sous l’Occupation, il adhéra à L’Honneur de la Police.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH) ; citation à l’ordre de la Nation (CN) ; médaille de la Résistance (1958).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article171135 notice rédigée par Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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