Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Guy ERNOUL

Victime du Devoir le 22 novembre 1958

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12e

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Au cours de la nuit du vendredi au samedi 22 novembre 1958, des inspecteurs de police la brigade de voie publique de la Préfecture de Police interceptaient Jacques Guilbert, vingt-sept ans, à bord d’un véhicule de luxe, au fond de l’impasse de la Villa Carnot à Saint-Mandé (Val-de-Marne).

Guilbert, qui venait d’être surpris quelques instants plus tôt en train de circuler à une vitesse très excessive, douta de la qualité effective des policiers qui lui avaient pourtant présenté leurs plaques professionnelles.

Il prit la fuite à pied jusqu’à la villa, qui se trouvait être son domicile. Il s’empara d’une arme longue, et fit feu depuis une fenêtre en direction des agents. Guy Ernoul, vingt-huit ans, gardien de la paix du 12e arrdt détaché comme inspecteur de police, fut mortellement blessé.

Le 26 février 1961, la cour d’assises de la Seine condamnait Guilbert à trois ans de prison ferme, lequel comparaissait libre après avoir passé sept mois de détention préventive.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Né le 30 août 1930 à Fontenay-Aux-Roses (Hauts-de-Seine) de Aramis Ernoul et Marie Rose Rastoul ; époux de Jeanine Bizette.

Sources et références

Crédit photo : Arch. PP SMAC, série KC13 ; restaurée et colorisée via myheritage.fr
Le Monde du 28/02/1961 – Les assises ont condamné à trois ans de prison M. Guilbert
Le Monde du 27/02/1961 – Un automobiliste juge pour avoir tué un policier […]
Le Monde du 24/11/1958 – Un automobiliste fait feu sur des policiers et tue l’un deux

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