Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix stagiaire

Gérard DE BASLY

Victime du Devoir le 24 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

École pratique des gardiens de la paix (PP)

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 24 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, quatre résistants montés à bord d’un véhicule orné de la Croix-Rouge, ayant pour mission de récupérer armes et munitions destinées au corps-franc d’Issy-lès-Moulineaux, tombaient étaient interceptés à un barrage allemands.

L’un d’eux aurait été découvert avec un message révélant la nature de leur trajet. Emmenés sur un terrain proche de la Gare des Chantiers à Versailles, ils furent passés par armes sommairement.

Il s’agissait d’Abel Delbarre, trente-cinq ans, Gérard De Basly, vingt-et-un ans, Jacques Jézéquel et Vladimir Rygaloff, vingt ans tous deux.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 6 mai 1923 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) d’Henri De Basly et Juliette Bousquet ; époux d’Antoinette Goener ; père d’un enfant ; domicilié à Auteuil (XVIe).

Privé d’instruction militaire du fait de l’occupation allemande et assujetti au service du travail obligatoire (STO) de part son année de naissance, Gérard De Basly entrait dans la police parisienne, et se trouvait toujours en formation à l’école pratique de Beaujon lorsqu’il prit la décision de rejoindre le corps-franc de Jean Coutal à Issy-lès-Moulineaux.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH) ; statut “déporté, interné de la Résistance” (DIR)

Sources et références

Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF, DIR) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.